Orientée dans la restauration du patrimoine avec le style régional champenois, toiture en basse goutte, coyaux, etc.

Savoir-faire qui respecte la tradition du travail de couvreur – zingueur.

La zinguerie constitue l’ensemble des activités de couverture des toitures, avec des éléments métalliques pour permettre l’évacuation des eaux ou encore pour rendre la toiture étanche grâce à des éléments placés entre la maçonnerie (cheminée) et le toit, mais aussi des éléments de décorations tel que les épis ou girouettes. Le terme zinguerie provient d’un matériau largement utilisé : le zinc ; mais cela peut-être en cuivre.

La tuile plate est un type de tuile qui sert à recouvrir les toits d’un bâtiment dont la pente avoisine les 45 degrés d’inclinaison.

La tuile plate est majoritairement fabriquée en terre cuite, elle est assez lourde pour qu’elle puisse résister aux rafales de vent.

C’est la tuile historique du Nord de la France, avec des pentes raides, plate avec un arrondi sur la partie basse ; elle s’utilise principalement dans les campagnes ou dans les secteurs historiques des villes.

Pour des raisons esthétiques ou d’étanchéité, on l’utilise soit en simple recouvrement soit en double recouvrement.

Un entretien est à réalisé tous les 7 à 10 ans.

L’ardoise est résistante et sa couleur peut varier d’une couleur grise très foncé, allant du gris neutre au gris bleuté. On dit aussi « gris ardoise » ou « bleu ardoise ».

L’ardoise peut être droite (rectangulaire) ou en forme d’écaille. Son épaisseur varie de 3 à 9 mm

La durée de vie d’une ardoise est de 70 ans à 300 ans. La qualité du gisement, le type d’extraction (machine ou main) et bien sûr l’épaisseur, le type de pose (sur crochet ou cloutée), le pureau, ont une incidence sur cette durée.

Il n’y a pratiquement pas d’entretien (démoussage) sur les ardoises.

Un entretien est à réalisé tous les 7 à 10 ans.

La tuile bois, le bardeau, tavaillon ou tavillon sont des planchettes de bois refendues dans le fil du bois, elles sont employées pour la couverture des toits ou des murs.

À épaisseur égale, les toitures en bois sont 10 fois plus isolantes que la tuile, 20 fois plus que l’ardoise, 35 fois plus que la pierre ; en effet, de tous les matériaux de toiture, le bois est, de très loin, le meilleur isolant thermique. Or la méthode de pose des tavaillons par recouvrement (vertical, latéral ou les deux) crée des épaisseurs variant de 5 à 12 centimètres, ce qui accroît d’autant le différentiel thermique avec les autres matériaux bien plus fins.

Le bois choisi pour notre région est le chêne ou la châtaigner.

Leur durée de vie est variable et fonction, de l’essence de bois utilisée ; du climat ; de l’orientation de la toiture (idéalement nord-sud) ; de la méthode de pose.

Cependant, on considère que les toitures réalisées en chêne ou en châtaigner peuvent atteindre 100 ans.

La tuile mécanique ou tuile à emboitement, est une tuile fabriquée à l’aide de machines et comportant des dispositifs en relief permettant de les emboîter les unes sur les autres.

Les tuiles mécaniques s’adaptent à tous types de toitures de pente comprise entre 25 et 60 degrés, que ce soit pour les constructions anciennes ou contemporaines.

La tuile mécanique romane
On trouve depuis peu des sortes de tuiles « hybrides », comme la tuile mécanique romane ou tuile mécanique double romane. Il s’agit d’une tuile moulée industriellement avec une étanchéité renforcée grâce à un emboîtement surélevé. De la tuile romane, elle garde un nez façonné et arrondi traditionnel. Ce sont des tuiles à emboîtement longitudinal et à glissement dont la pose se fait à sec, y compris en faîtages et rives.

La tuile plate mécanique beauvoise
Autre exemple, la tuile plate mécanique beauvoise (ou tuile beauvoise huguenot), une tuile petit moule faiblement galbée, à emboîtement double, avec le nez droit d’une tuile plate traditionnelle. Elle se pose en couverture à joints croisés.

Longtemps réservée aux bâtiments industriels, la toiture en bac acier séduit de plus en plus les particuliers.

La toiture en bac acier est faite de tôles d’acier nervurées c’est-à-dire présentant des ondulations en U faiblement creux. Ces tôles sont conçues pour s’emboîter les unes dans les autres afin d’assurer une toiture étanche.

Adaptée à une pente minimum de 5 à 15 % selon les qualités du produit et de l’environnement.

La toiture plate, récente et moderne, elle est très utilisée pour les nouvelles constructions.

Sa finition en caoutchouc EPMD a une bonne longévité, ne nécessite que très peu d’entretien